Vilcabamba, ville de l'éternelle jeunesse

Après un énième passage de frontière à la sudaméricaine et en nocturne, nous sommes arrivés en Equateur, et plus précisément à Vilcabamba, toujours en compagnie de Steph et Antoine. Réputée pour les vertus de son eau qui auraient un effet bénéfique sur la longévité de notre existence, Vilcabamba attire ainsi les retraités du monde entier, ainsi que nous quatre en quête de nature et d'aventure. Nous avons ainsi entrepris une balade à cheval à travers les montagnes de la région, nous faisant passer par des chemins très escarpés jusqu'à une cascade. Mais les moments les plus incroyables étaient probablement les nombreux galops à toute vitesse au bord du précipice. Après quatre heures, les fesses en compote et de bons fous-rires lors des galops, nous sommes revenus émerveillés de cette balade, tant par la splendeur des paysages que par le plaisir que nous avons pris sur Mayo, Duende, Pinto et Tequila.

Nous avons ensuite passé deux jours dans la réserve Rumi-Wilco, profitant du feu pour nous mijoter de bons petits plats et du calme régnant dans la réserve. Nous avons également fait une petite randonnée dans cette réserve étriquée mais fournie en explications quant aux plantes et arbres rencontrés.

Nous avions également prévu de réaliser un trek de deux jours dans le parc Podocarpus, mais les conditions n'étant pas de notre côté en cette saison, nous avons décidé de ne faire que la boucle de 5 km qui devait ainsi n'être qu'une formalité. Finalement, 5 heures auront été nécessaires pour la compléter tant les sentiers étaient boueux et escarpés, mais nous étions récompensés de très belles vues depuis le sentier qui suivait une crête dans les montagnes (ou du moins lorsque les nuages ne formaient pas un épais rideau!). Puisqu'il n'y avait ni gardes, ni touristes dans ce parc, nous en avons profité pour établir notre campement de romanos sur une plateforme, à l'abris des pluies tropicales qui frappent la nuit.