jeudi 14 février 2013

Séjour prolongé à Sucre

Après la rude Potosí, place à la douce Sucre, capitale constitutionnelle du pays. Cette ville offre également une multitude d'agences proposant des cours d'espagnol, et nous avions donc prévu de perfectionner l'espagnol que nous avons appris depuis Buenos Aires. Nous avons finalement choisi la Bolivian Spanish School, nous paraissant très sérieuse et proposant diverses activités en dehors des cours. Puisque nous avions le même niveau, nous avons pris un prof pour nous deux. Durant une semaine, nos matinées étaient donc rythmées par nos cours tandis que nous profitions de nos après-midi pour visiter la ville.



A la Dolce Vita, superbe auberge dans laquelle nous logions, nous avons rapidement rencontré Steph et Antoine, un couple de sudistes avec qui nous avons passé la majeure partie de notre temps. Comme à Potosi, les enfants ont pour coutume d'arroser les passants, et particulièrement les gringos. Et ces festivités connaissent leur apogée le samedi, jour où les enfants n'ont pas école et se consacrent donc entièrement à cet art. Ce jour-là, les ballons d'eau sont envoyés depuis les voitures, les balcons, les entrées de magasins et les squares. Cette fois-ci, c'en était trop, il nous fallait nous défendre, et avec Steph et Antoine, nous avons acheté des munitions. Les hommes se chargeraient d'aller au front avec des fusils à eau tandis que les demoiselles nous couvriraient en lançant des ballons d'eau sur les plus arrogants. Nous avons passé une après-midi unique en son genre à nous arroser avec des gosses de 10 ans dans les rues et parcs de la ville, comme retombés en enfance quelques heures durant. Pendant notre séjour, nous avons également fait le plein de visites de musées, de couvents et vu de nombreux documentaires dans les bars de la ville. Nous avons également été initiés au walley, sorte de volley-ball joué dans une salle de squash et où les murs font partie intégrante du jeu. Un peu déconcertés au début, nous avons pris notre pied durant 3 heures à jouer avec les locaux dans une ambiance des plus amicales.






Puisque nous étions si bien dans notre auberge, nous ne voulions pas la quitter mais notre route est encore longue et il nous fallait nous résigner, après 10 jours passés dans la ville qui nous a semblé être, jusque-là, la plus agréable depuis le début de notre périple.
 

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